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Affichage des articles du octobre, 2014

Voyages d'Andersen : Dresde

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A près Hambourg et Meissen, Andersen arrive à « Dresde, la Florence allemande, avec ses coupoles et ses grands clochers », par la Neustadt et traverse le pont Auguste qu’il écrit bien connaitre par ses gravures. « Ce fut comme si je m’étais déjà trouvé ici, en rêve, auparavant. Il y avait de la vie et du mouvement sur le fleuve, mais plus encore sur le pont. Voitures et cavaliers circulaient au centre, à toute allure tandis que, sur les côtés, se pressait une foule bigarrée de piétons et de promeneurs ». Il réserve sa première visite au peintre norvégien Johan Christian Dahl, l’ami de Caspar David Friederich établit lui aussi à Dresde, dont la merveilleuse restitution dans ses paysages des ambiances brumeuses, des lumières irradiantes de fin d’après-midi et des ciels tourmentés m’émeut toujours. Avant de rencontrer, le soir même, Ludwig Tieck, le maître de la poésie romantique, il visite l’église catholique qui apparait sur la photo dans le prolongement du pont Auguste. Antoine I

Voyages d'Andersen : Hambourg

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A u printemps 1831, Hans Christian Andersen arrive à Hambourg. Il écrit : « J’éprouvai vraiment un profond respect pour cette vieille ville, qui a conservé ses rues étroites et son fourmillement humain. […] La « Jungferstieg » grouille de promeneurs ; elle est, sur toute sa longueur, bordée d’hôtels dont les portes sont agrémentées de garçons de café, de garçons de café en chef et de chefs de garçons de café en chef. […] Ici, ainsi qu’autour du pavillon dit « de l’Alster » sont assis des groupes de gens qui avalent journaux et chocolats. Berlin ne possède aucune rue semblable à celle-ci. A leur « Unter den Linden » il manque d’avoir une vue sur l’eau or celle-ci est et sera toujours une condition sine qua non de la beauté d’une ville. » Onze ans plus tard, un gigantesque incendie détruit en partie le Hambourg évoqué par Andersen. En 1943, un terrible bombardement au napalm détruit la ville et laisse 40 000 morts. De nos jours, les canaux et l’Alster sont toujours là, les rues étroit

Voyages d'Andersen : Lübeck

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« Ici, parmi ces maisons aux pignons pointus, ces ruelles étroites et le souvenir des temps anciens qui jette sur toutes choses un voile d’histoire, on se croit transporté des siècles en arrière. » Ces mots, c’est Hans Christian Andersen qui les a écrits en 1831. Ils sont e xtraits de   Voyages  de H.C. Andersen, éditions Riveneuve, traduit par Michel Forget.