Selon le
journaliste russe Andrey Vladimirovich Kolesnikov, Vladimir Poutine
abandonnerait les séparatistes s’il était convaincu de leur responsabilité dans le crash du MH17.
La désescalade en Ukraine n’est pas pour tout de suite... Les sanctions européennes devraient être annoncées cet après-midi, alors que ce matin les États-Unis accusent la Russie de violer le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev en procédant à des essais sur des missiles de croisière. http://www.voanews.com/content/us-russia-violated-nuclear-treaty/1967081.html
Le lendemain, je pris le temps de redécouvrir la ville. Minsk ne m’est pas inconnue, par le passé j’y avais séjourné à plusieurs reprises. Je retrouvai facilement mes repères. J’avais prévu de passer quelques jours dans la capitale pour faire des recherches à la Bibliothèque nationale avant de repartir pour l’ouest du pays. Minsk est une ville exceptionnelle, une sorte de musée grandeur nature de l’époque soviétique. Chaque année, elle s'ouvre un peu plus au capitalisme, compte davantage de gros 4x4 dans les avenues mais elle a su préserver son âme. Dans le Minsk original, la cohérence architecturale est conservée. Les traditions demeurent solidement ancrées et les Minskois savent rester accueillants et chaleureux. Minsk continue de m'émouvoir, elle est loin du tumulte touristique de Prague et son atmosphère ni fiévreuse, ni excessive reste bienséante et magiquement soviétique. Elle occupe une position géographique centrale et est aussi la plus grande ville du pays q
Au bout de l’avenue Lénine se trouve la Place de la Culture. Sur la façade d’un immeuble d’habitation nous pouvons lire en caractères cyrilliques géants Le parti de Lénine est la force populaire qui nous conduit vers le triomphe du communisme, nous effectuons un retour dans l’idéologie soviétique. L’immeuble le plus élevé de Pripiat compte 17 étages. Sur son toit est accrochée une imposante couronne métallique à la gloire du régime soviétique. On décide de grimper sur le toit pour avoir une meilleure vue de l’étendue de la ville. La montée des escaliers est pénible, voire hésitante. A chaque palier, les portes ouvertes de l’ascenseur laissent apparaitre un trou noir béant et effrayant. Des débris de toutes sortes jonchent les marches et ce vent tourbillonnant et sifflant dans les escaliers rend encore plus angoissant ce décor d’apocalypse. On accède enfin à la terrasse. Les rafales se font plus violentes et rendent périlleux les déplacements sur le toit mais on se risque à fair
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