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Affichage des articles du 2014

Voyages d'Andersen : Berlin

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A près avoir poussé jusqu’en Bavière, Andersen sur le chemin du retour s’arrête à Berlin. Au contraire des autres villes visitées, la capitale de la Prusse, ne séduit guère Andersen, jugez-en plutôt : « Des rues tirées au cordeau, des palais à l’infini. On est fatigué de tant marcher, de tant de choses à voir. » Pas plus il n’apprécie l’humour berlinois : « On trouve ici le vrai Witz berlinois, et il vaut son pesant d’or, vous pouvez m’en croire surtout s’il fallait l’acheminer par la "schnellpost", il serait tellement lourd qu’il coûterait trop cher, hé oui ! hélas ! Je n’y puis rien mais la vérité est que Berlin, ne m’a pas plu du tout ! » Ses rencontres lui font un peu oublier ses déceptions. Il fréquente Adelbert von Chamisso, né Louis Charles Adélaïde de Chamissot de Boncourt, ayant fui avec sa famille la Révolution pour s’installer à Berlin comme beaucoup de nobles français, et devenu successivement page d’une reine, officier dans l’armée prussienne, puis poète et éc

Voyages d'Andersen : Dresde

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A près Hambourg et Meissen, Andersen arrive à « Dresde, la Florence allemande, avec ses coupoles et ses grands clochers », par la Neustadt et traverse le pont Auguste qu’il écrit bien connaitre par ses gravures. « Ce fut comme si je m’étais déjà trouvé ici, en rêve, auparavant. Il y avait de la vie et du mouvement sur le fleuve, mais plus encore sur le pont. Voitures et cavaliers circulaient au centre, à toute allure tandis que, sur les côtés, se pressait une foule bigarrée de piétons et de promeneurs ». Il réserve sa première visite au peintre norvégien Johan Christian Dahl, l’ami de Caspar David Friederich établit lui aussi à Dresde, dont la merveilleuse restitution dans ses paysages des ambiances brumeuses, des lumières irradiantes de fin d’après-midi et des ciels tourmentés m’émeut toujours. Avant de rencontrer, le soir même, Ludwig Tieck, le maître de la poésie romantique, il visite l’église catholique qui apparait sur la photo dans le prolongement du pont Auguste. Antoine I

Voyages d'Andersen : Hambourg

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A u printemps 1831, Hans Christian Andersen arrive à Hambourg. Il écrit : « J’éprouvai vraiment un profond respect pour cette vieille ville, qui a conservé ses rues étroites et son fourmillement humain. […] La « Jungferstieg » grouille de promeneurs ; elle est, sur toute sa longueur, bordée d’hôtels dont les portes sont agrémentées de garçons de café, de garçons de café en chef et de chefs de garçons de café en chef. […] Ici, ainsi qu’autour du pavillon dit « de l’Alster » sont assis des groupes de gens qui avalent journaux et chocolats. Berlin ne possède aucune rue semblable à celle-ci. A leur « Unter den Linden » il manque d’avoir une vue sur l’eau or celle-ci est et sera toujours une condition sine qua non de la beauté d’une ville. » Onze ans plus tard, un gigantesque incendie détruit en partie le Hambourg évoqué par Andersen. En 1943, un terrible bombardement au napalm détruit la ville et laisse 40 000 morts. De nos jours, les canaux et l’Alster sont toujours là, les rues étroit

Voyages d'Andersen : Lübeck

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« Ici, parmi ces maisons aux pignons pointus, ces ruelles étroites et le souvenir des temps anciens qui jette sur toutes choses un voile d’histoire, on se croit transporté des siècles en arrière. » Ces mots, c’est Hans Christian Andersen qui les a écrits en 1831. Ils sont e xtraits de   Voyages  de H.C. Andersen, éditions Riveneuve, traduit par Michel Forget.

Des dizaines de milliers de Russes défilent contre la guerre en Ukraine

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http://www.bbc.com/news/world-europe-29300213

La fin d’un cauchemar ?

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- photo: Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine - D epuis plusieurs mois, les mauvaises nouvelles se succèdent en Ukraine. Tôt ce matin, Leonid Kuchma, l’ancien président ukrainien (1994-2005) a annoncé que les participants aux discussions de Minsk sont tombés d’accord pour  la création d’une zone tampon d’au moins trente kilomètres autour de la zone de conflit. L’OSCE pourrait ainsi déployer des observateurs ces prochains jours. Le mémorandum suggérerait également que toute force étrangère devra quitter la zone de conflit. Il s’agit probablement d’une étape importante vers la paix et la résolution à l’amiable des différends.

Les troupes russes à Kiev, Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Buccarest ?

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Selon la Süddeutsche Zeitung , le président russe Vladimir Poutine aurait dit au président ukrainien Petro Porochenko q ue s'il le voulait, les troupes russes pourraient être en deux jours, non seulement à Kiev mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest. http://www.sueddeutsche.de/politik/berichte-des-ukrainischen-praesidenten-putin-soll-europa-massiv-gedroht-haben-1.2134168#

Point de vue - Mikhaïl Gorbatchev: "L’OTAN veut que tout le monde lui obéisse"

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Dans une interview donnée à la Radio Télévision Suisse, Mikhaïl Gorbatchev critique très sévèrement l'OTAN et l'Union européenne. http://www.rts.ch/info/monde/6151163-mikhail-gorbatchev-l-otan-veut-que-tout-le-monde-lui-obeisse.html

En Ukraine, on creuse des tranchées comme en 14

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Peu de monde semble croire à un cessez-le-feu durable. A  Zaporizhzhya , dans l’est de l’Ukraine, des centaines de civils se préparent au pire et creusent des tranchées pour tenter de contenir l’avancée des pro-russes. http://www.rferl.org/content/ukraine-fears-fighting-spread-zaporizhzhya/26571111.html

Sommet de l'OTAN : citation du jour

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"La politique n’est rien d’autre que l’art de la réalité , constatait en son temps le Général. Déconnectés des réalités les plus flagrantes quitte à voir des centaines de chars russes gagner le Donbass – demain ce seront des sous-marins survolant Kiev ! – les dirigeants occidentaux n’ont plus du tout le sens des alliances pragmatiques." La Voix de la Russie 5/9/2014

Non non, ce n'est pas mon pied...

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« Si je veux, je prendrai Kiev en deux semaines. »

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- Par Rémy Brauneisen - photo Kay Nietfeld/AFP Telle est la mise en garde faite par Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie, à Manuel Barosso, le président de la Commission européenne, pas plus tard qu’hier. Les événements d’Ukraine ressemblent étrangement à ceux qui précèdent la Deuxième Guerre mondiale. Comme l’on craint Vladimir Poutine aujourd’hui, l’on a peur d’Adolphe Hitler à l’époque. En 1938, on concède au Führer l’annexion de l’Autriche et celle des Sudètes un peu plus tard la même année. Hitler regroupe ainsi les populations germaniques comme le fait Vladimir Poutine avec les populations russophones en Abkhazie et en Ossétie du Sud en 2008, en Crimée au début de cette année, et  c’est aussi ce qui se passe actuellement dans le Donbass. Dans les deux années qui précédent le conflit 39-45, le Français Édouard Daladier et le Britannique Neville Chamberlain se fient aux promesses de Hitler. Et voilà que Hitler déclare le 12 septembre 1938 : « 

Étonnante France...

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L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe semble avoir commencé depuis hier.  Ce matin, la presse internationale est en effervescence et les leaders politiques s’agitent dans le monde entier. Chose curieuse ! En France, l’on parle surtout des 35 heures...

Il lève des fonds pour financer un bataillon de volontaires ukrainiens

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Il y a quelques jours Mustang Wanted, un "roofer" ukrainien, a fait parler de lui à Moscou. Il a escaladé la tour principale d'un immeuble stalinien dominant la capitale russe avec ses 176 mètres de haut pour peindre aux couleurs du drapeau ukrainien l'étoile à cinq branches symbole du communisme. Voici une compilation vidéo trouvée sur le net. Sujet au vertige ? Abstenez-vous !!! https://www.youtube.com/watch?v=kpS7vhvkIQM&list=UU9EVu0niTW_GOmCc8E7mL6A

Vladimir Fédorovski : "Poutine n’a pas de véritable stratégie en Ukraine"

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Vladimir Fédorowski était L'Invité de France Inter, ce matin. http://www.dailymotion.com/video/x22r5cz_vladimir-fedorovski-poutine-n-a-pas-de-veritable-strategie-en-ukraine_news Vladimir Fédorovski est rejoint par   Pavel Chinsky ,   le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe. http://www.dailymotion.com/video/x22r72t_interactiv-vladimir-fedorovski-et-pavel-chinsky_news

Deux, trois bonnes raisons pour ne pas abandonner l’Ukraine - (2) Prolifération et terreur nucléaires

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par Rémy Brauneisen L e Kremlin est resté attaché à quelques vieux schémas soviétiques datant de la Guerre froide ce qui n’est pas étonnant en soi. En tant qu’ancien officier du KGB, Vladimir Poutine n’aurait-il pas été formaté pour penser que même si tout poussait à croire le contraire, il fallait se méfier de ses voisins occidentaux et américains en particulier. Il voit bien entendu l’Union européenne comme un partenaire économique incontournable, mais également comme un conglomérat de pays décadents et une menace du fait de la présence des États membres dans l’OTAN. Du point de vue russe, depuis la chute de l’Union soviétique, l’OTAN se rapproche dangereusement de ses frontières, et menace directement son glacis défensif, l’Ukraine a fortiori depuis la destitution du président prorusse Yanoukovitch. Si l’Union européenne n’a pas vocation à annexer ni ses voisins ni tout territoire ailleurs dans le monde, la Russie bien au contraire a encouragé les séparatistes de différents é

Moscou sanctionne les USA et l'Union Européenne...

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Index boursiers au 30/07/2014 à 21h00 Bourse de Londres – FTSE   -0,5% Bourse de Berlin – DAX -0,621% Bourse de Paris – CAC40  -1,22% Bourse de New York – DJ -0,07% (pas close) Bourse de Moscou – RTS +1,14%

Situation dans l'Est de l'Ukraine selon les forces ukrainiennes

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Poutine se laissera-t-il convaincre ?

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photo AP/Dmitry Lovetsky Selon le journaliste russe Andrey Vladimirovich Kolesnikov, Vladimir Poutine abandonnerait les séparatistes s’il était convaincu de leur responsabilité dans le crash du MH17.   http://www.kommersant.ru/doc/2534737

Regain de tension

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La désescalade en Ukraine n’est pas pour tout de suite... Les sanctions européennes devraient être annoncées cet après-midi, alors que ce matin les États-Unis accusent la Russie de violer le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev en procédant à des essais sur des missiles de croisière. http://www.voanews.com/content/us-russia-violated-nuclear-treaty/1967081.html
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Sergei Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe S uite aux dernières sanctions européennes, un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères indique : « La liste de sanctions supplémentaires est la preuve directe que les pays de l'UE ont mis le cap vers l’arrêt de la coopération avec la Russie pour les questions de sécurité internationale et régionale. Cela comprend la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme , le crime organisé , et d'autres nouveaux défis et dangers  » . (RFE) A la première lecture, on pourrait croire que ce qui est énuméré s’applique à la Russie, mais la CIA a probablement changé les termes du communiqué.

Deux, trois bonnes raisons pour ne pas abandonner l’Ukraine – (1) Le mémorandum de Budapest et l’enclave de Kaliningrad

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par Rémy Brauneisen photo - Le château de Königsberg vers 1890 A près le crash du MH 17, la communauté internationale n’a ressenti aucun signe de désescalade dans l’est de l’Ukraine. Mercenaires, tanks, véhicules de transport de troupes blindés et versions améliorées des orgues de Staline continuent de traverser la poreuse frontière avec la Russie, et selon le Pentagone et l’OTAN, les transferts concerneraient de l’artillerie de plus gros calibre. L’armée russe selon les accusations des États-Unis procéderait à des tirs d’artillerie depuis la Russie, et les forces ukrainiennes qui essaient de reprendre le contrôle de la frontière se trouvent prises entre deux feux. A Bruxelle, les ambassadeurs des Vingt-Huit négocient depuis trois jours pour trouver de nouvelles sanctions envers la Russie. Elles iraient au-delà des quinze personnes physiques et dix-huit organisations rajoutées vendredi soir à la liste. Les négociations dureront probablement jusqu’à mardi. Les sanctions supplé

Crash du MH17

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Le commandant séparatiste du bataillon Vostok reconnait que les rebelles étaient en possession d'un lance-missiles BUK dans une interview de l'agence de presse Reuters. http://www.reuters.com/article/2014/07/23/us-ukraine-crisis-commander-exclusive-idUSKBN0FS1V920140723 Le commandant du bataillon Vostok, Alexander Khodakovsky , a démenti plus tard avoir donné cette interview à Reuters…

David Cameron: This is an outrage made in Moscow

Like the horror of Lockerbie in 1988 when I was a young man, the images of the burnt-out Malaysian plane, 298 victims and their personal effects strewn across the wheatfields and villages around Grabovo in eastern Ukraine will never leave me. Ten of our own citizens died; we grieve for them this weekend. So too did 27 Australians, including members of a family who had previously lost relatives on flight MH370; 43 Malaysians and 192 Dutch citizens also died — a huge blow to our friends and allies. We stand shoulder to shoulder with those countries and with all those affected by this outrage. But alongside our sympathy there is also anger. Anger that this could happen; anger that a conflict that could have been stopped by Moscow has been fomented by Moscow; anger that some in the West, instead of finding the resolve to deal with this issue, have simply hoped it would go away. We must establish the full facts of what happened. But the growing weight of evidence points to a clear co

Crimée, les faux espoirs ?

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par Rémy Brauneisen L'épave d'un sous-marin Bentos 300 à proximité de Sébastopol E n bon tacticien, Vladimir Poutine a annexé la Crimée. Tout était réglé comme du papier à musique pour son deuxième coup de main, le premier étant celui de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie en 2008. Comme un hippopotame bien gras, qui comme tout le monde le sait est un animal lent et à large bouche, l’Union européenne a juste eu le temps de pousser quelques beuglements d’étonnement et d’indignation en voyant l’ours saisir la Crimée dans sa gueule et l’emporter dans sa tanière. Barack Obama a donné de la voix,  mais en ajoutant immédiatement que toute réponse militaire était exclue. Pour les Criméens, les lendemains sont parfois douloureux avec les prix de l’immobilier qui flambent, les touristes qui ne s’annoncent pas, et puis, il y a aussi pénurie d’eau, d’électricité, de liquidités et même de produits alimentaires. Si le résultat du référendum parait indiscutable, rappelez-vous

Comme les temps ont changé

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par Rémy Brauneisen La base navale de Sébastopol avec ses grues aux couleurs blanc, bleu, rouge de la Russie et les grues aux couleurs jaune et bleu de l'Ukraine. « C omme les temps ont changé », c’est ce que je me suis dit en photographiant, depuis le train qui m’emmenait de Simferopol à Sébastopol, les bâtiments de la flotte russe. C’était en 2007, lors d’un voyage qui m’a fait traverser l’Ukraine du nord au sud, et plus particulièrement la Crimée. Cette ingénuité prévalait encore puisque l’ennemi d’hier semblait toujours sur les genoux, et avait besoin de l’Occident pour se remettre de la faillite du système. Gamin, j’avais connu l’époque de la Guerre froide, et l’ours russe me foutait la trouille bien que je le susse très loin. Dans le train régional, les voyageurs assis sur les inconfortables banquettes en bois me regardaient, impassibles, mitrailler tous azimuts les navires de guerre russes. Je m’attendais à entendre « Arrêtez-vous, c’est interdit ! ». Personne n’a b